les livres emportés

"J'ai accompli de délicieux voyages, embarqué sur un mot..."

Honoré de Balzac.

voici les livres que j'ai emporté en Thaîlande :

99 francs de F. Beigbeder, un roman provocateur d'inspiration autobiographique qui décrit le monde de la publicité avec un certain cynisme et les désillusions des "créatifs d'élites » de slogans publicitaires face au management et aux clients de l'agence de publicité qui l'emploie.Il dénonce la société de consommation.
Un livre assez "space"... J'ai eu du mal à rentrer dedans...


Le Thornitorinx de Camille de Peretti
ou l'histoire autobiographique d'une jeune femme anorexique.
Tout semble lui réussir, tout semble lui sourire et pourtant.
Ses études avec un parcours qui ne lui convient pas, une histoire d'amour avec un garçon qui ne lui convient pas, la relation mère fille, le rapport à la nourriture sont décrits.
Incarner la perfection et réaliser tout à grande échelle, mais c'est difficile d'être parfaite, alors pour y parvenir, elle se fait vomir toute la journée. la souffrance, la descente aux enfers
Pour guérir, la jeune fille doit comprendre et accepter sa maladie, la boulimie-anorexie, un calvaire que vit une femme sur cinq en France.
J'ai plutôt apprécié ce livre assez léger finalement mais paradoxalement cette légèreté m'a mise mal à l'aise à certains passages, de part l'impression d'une apologie de l'anorexie ou du moins que ce n'est pas si grave...

Le scaphandre et le papillon, Jean Dominique Bauby
"Le 8 décembre 1995, brutalement, un accident vasculaire a plongé Jean-Dominique Bauby dans un corna profond. Quand il en est sorti, toutes ses fonctions motrices étaient détériorées. Atteint de ce qu'on appelle le "locked-in syndrome" - littéralement : enfermé à l'intérieur de lui-même -, il ne pouvait plus bouger, manger, parler ou même simplement respirer sans assistance. Dans ce corps inerte, seul un œil bouge. Cet œil - le gauche -, c'est son lien avec le monde, avec les autres, avec la vie. Avec son œil, il cligne une fois pour dire "oui", deux fois pour dire "non". Avec son œil, il arrête l'attention de son visiteur sur les lettres de l'alphabet qu'on lui dicte et forme des mots, des phrases, des pages entières... Avec son œil, il a écrit ce livre : chaque matin pendant des semaines, il en a mémorisé les pages avant de les dicter, puis de les corriger. Sous la bulle de verre de son scaphandre où volent des papillons, il nous envoie ces cartes postales d'un monde que nous ne pouvons qu'imaginer - un monde où il ne reste rien qu'un esprit à l'œuvre. L'esprit est tour à tour sarcastique et désenchanté, d'une intensité qui serre le cœur. Quand on n'a plus que les mots, aucun mot n'est de trop. "
http://www.amazon.fr/Scaphandre-Papillon-Jean-Dominique-Bauby/dp/2221109740/ref=sr_1_1/403-0732901-7970835?ie=UTF8&s=books&qid=1189778914&sr=1-1
J'ai beaucoup aimé ce livre qui m'a accompagné entre Bangkok et Tashkent.

Des 3, c'est celui que je positionne en numéro 1 et je le conseille. Il a été adapté au cinéma, sorti en mai 2007 et réalisé par J. Scnabel.